Appel de la foi et de la science à COP26 : Répondre avec les connaissances scientifiques et la sagesse spirituelle

Appel de la foi et de la science à COP26 : Répondre avec les connaissances scientifiques et la sagesse spirituelle

crédit photo: Marcelo Schneider/Conseil œcuménique des Eglises

Révérend James Bhagwan (traduction par Sch Fala Valery SJ)

Ecojesuit partage le discours du Révérend James Bhagwan, secrétaire général de la Conférence des Eglises du Pacifique et délégué Ecojesuit à la COP26, au Sommet de haut niveau de la COP26 au nom du Comité de liaison interreligieux le 11 novembre 2021.

Grâce et paix à vous tous.

L’urgence climatique est le résultat d’une crise éthique, morale et spirituelle, qui se manifeste par une obsession du profit.

Les systèmes de production, de consommation et d’exploitation extractive, et finalement non durable, mis en place par les complices de cette crise, continuent d’ignorer les avertissements scientifiques et moraux de plus en plus nombreux.

Ceux qui ont le moins contribué à cette crise souffrent le plus, physiquement, existentiellement et écologiquement.

C’est une injustice qui doit cesser.

Nous soutenons l’Appel conjoint Foi et Science, qui nous appelle à répondre, avec les connaissances de la science et la sagesse de la spiritualité, à en savoir plus et à nous préoccuper davantage.

Notre interconnexion avec cette maison commune nous oblige à une solidarité radicale entre les sexes et les générations, pour une justice climatique pour tous.

Dans cet esprit, les pays les plus riches doivent prendre l’initiative de réduire leurs propres émissions et de financer les réductions d’émissions des nations les plus pauvres.

Les pays industrialisés doivent soutenir les pays vulnérables et financer l’adaptation.

Ils doivent mettre en place un mécanisme pour les pertes et dommages, avec des fonds supplémentaires.

L’amour nous appelle à rechercher la justice et la restauration du climat. Il nous appelle à respecter les droits des peuples indigènes, à les protéger, eux et leurs domaines ancestraux, des intérêts économiques prédateurs, et à apprendre de leur sagesse ancestrale.

La spiritualité indigène pourrait nous faire comprendre l’interdépendance entre la terre, l’océan et la vie, entre les générations qui nous ont précédés et celles à venir.

L’amour nous appelle à la transformation des systèmes et des modes de vie. Cette transition, qui s’éloigne des économies basées sur les combustibles fossiles, doit être juste, en garantissant les moyens de subsistance et le bien-être de tous et pas seulement de certains.

Nous demandons à nos dirigeants de ne pas se contenter de tenir la promesse de l’Accord de Paris, mais aussi de garder vivant l’espoir d’un avenir florissant pour l’humanité.

Nous avons entendu de nombreux engagements dans cette enceinte.

Les mots ont du pouvoir, mais seulement lorsqu’ils se traduisent en actions.

Le sort de la planète en dépend.

Cette histoire est également disponible en anglais et en espagnol.

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