La CIDSE recommande le rôle fondamental des droits de l’homme et de la protection de l’environnement dans l’examen du Consensus européen pour le développement

La CIDSE recommande le rôle fondamental des droits de l’homme et de la protection de l’environnement dans l’examen du Consensus européen pour le développement

Crédit photo: cidse.org
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CIDSE (Coopération Internationale pour le Développement et la Solidarité), la famille internationale des organisations catholiques de justice sociale, a récemment partagé son dernier document d’orientation Faire des droits humains et de la protection de l’environnement des fondamentaux ! Recommandations pour l’examen du Consensus européen pour le développement.  Avec l’intention de l’Union européenne (UE) de mettre à jour le Consensus pour refléter les objectifs de développement durable (ODDs) et l’Agenda 2030, la CIDSE estime que le Consensus renouvelé devrait faire partie d’un agenda intégré de l’UE qui aborde toutes les dimensions de la politique et de l’action de l’UE, au pays et à l’étranger, pour réaliser la vision énoncée dans l’Agenda 2030.

Le respect des droits humains, l’égalité entre les sexes et le respect de l’environnement sont des valeurs centrales que le Consensus renouvelé doit intégrer, conformément à l’Agenda 2030 qui reconnaît la promotion de la dignité humaine comme fondamentale.

La CIDSE propose des approches clés pour le Consensus renouvelé, en s’appuyant sur les principes tirés de l’Enseignement social de l’Eglise Catholique, et plus particulièrement de la Lettre Encyclique du Pape François Laudato si’ (LS), sur « la Protection de notre Maison Commune. »

Un nouveau Consensus européen pour le développement doit être suffisamment audacieux pour remettre en cause la notion d’être humain, de la terre et de ses ressources, simplement comme des « ressources potentielles à exploiter, tout en négligeant le fait qu’elles ont de la valeur en soi » (LS 33).  L’autonomisation et les mécanismes de participation fondés sur les droits humains permettent un apprentissage approfondi des communautés et des nations entières des peuples autochtones qui vivent déjà les solutions et les alternatives recherchées.

« Les droits humains et la protection de l’environnement ne devraient pas être des atouts de négociation dans le commerce et d’autres accords, mais le point de départ » (d’un consensus), a déclaré Jean Letitia Saldanha, conseiller de la CIDSE.

Les recommandations reflètent également le dialogue en cours avec les pairs et les partenaires dans le monde entier sur le changement de paradigme nécessaire pour que la famille mondiale actuelle et future vive en bonne santé et dans la prospérité, en harmonie avec la terre et les uns les autres.  Cela inclut l’adoption recommandée d’une approche systémique intégrée et l’abandon des solutions technocentriques dominantes proposées pour relever les défis du développement durable.  Par exemple, pour s’attaquer au défi majeur de la faim et de la malnutrition dans l’Agenda 2030, il est essentiel d’adopter une approche qui tienne compte de la complexité et de la diversité des systèmes d’agriculture et de production alimentaire et de consommation.

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